Rock en Seine 2012

A l'occasion du 10ème anniversaire de Rock en Seine le blog de la fameuse émission du concert de la semaine s'est rendu durant les 3 jours sur le site du festival pour y rencontrer des artistes, découvrir de nouvelles scènes et concerts, mais aussi profiter de l'ambiance.

Une programmation toujours aussi alléchante au fil des années avec quelques groupes franciliens venus de diverses régions pour défendre leurs albums et leur shows.

 Voici les quelques groupes que je suis allée voir personnellement pendant ce week-end riche en découvertes artistiques.

VENDREDI 24 AOUT 2012:

Arrivée tôt dans l'après-midi sur le site je me suis aussitôt dirigée vers la scène pression live pour assister aux derniers titres proposés par ce groupe Bordelais: Crâne Angels, qui ouvrait pour la première fois "Rock en Seine": Une orgie de bonne humeur.

J'ai retranscrit plus bas dans cet article l'échange de leur interview écrite et enregistrée au magnétophone (pour ne pas perdre une goûte de la conversation car vous verrez qu'ils ne sont pas forcément faciles à suivre les membres "clownesques" de Crâne Angels- un climat bien vacancier en leur présence). Ce groupe a été Lauréat du Prix Chorus remporté lors du tremplin Chorus des Hauts-de-Seine 2012, et défend un registre assez "rock sixties", relevé par 13 interprètes pour la majorité d'entre eux chanteurs. Une belle chorale rock n'roll avec des instruments électriques minimalistes.

Vous verrez plus bas, ou devrais-je dire "lirez", que le samedi d'après j'ai eu le plaisir de faire la connaissance de quelques uns de leurs membres du côté de l'espace V.I.P (lequel j'avoue avoir un peu snobé pendant le reste de mon séjour, car je voulais profiter d'un maximum de concerts). 

Après la scène pression live je suis allée tendre une oreille du côté de Billy Talent sur la grande scène, et assister par la suite à une conférence plutôt intimiste de Dionysos, curieuse de voir un groupe sur Rock en Seine qui pour une fois "chante en français". Mais les quelques "actu" du groupe que j'ai pu recenser n'ont pas concerné cette question qui me brulait la langue: "Pourquoi selon vous toujours aussi peu de groupes français qui chantent en français sur la programmation du festival? Serait-on par hasard "franco-lingophobes?". Il est malheureusement des questions qu'on n'ose pas poser de peur de relever quelques soucis d'éthique. Néanmoins le groupe, après déjà vingt ans de carrière, m'a semblé très humble et très conciliant au niveaux des questions qui leur été proposées (je ne vous parlerai pas des miennes ce fut une catastrophe!).

Actualité Dionysos:

 Leur tournée après la sortie de leur dernier OPU "Bird n'roll" semble avoir avoir démarré sur les chapeaux de roue. Le film d'animation "La mécanique des coeurs", réalisé par Matthias le Chanteur qui est également l'auteur du fameux livre qui porte le même nom, sortira d'ici la fin fin de l'année, après 4 ans de production.

 -( Matthias: "Même si on est sur beaucoup de fronts artistiques entre les enregistrements et tournées, les tournages, le film d'animation, question priorités on a pas des problèmes on a des "super" problèmes) -"Quelle polyvalence et quelle énergie! "- Une première fois pour eux à Rock en Seine, une ligne éditoriale appréciée par l'équipe, non contente de jouer même en plein jour sur la Grande scène du festival.

-(Matthias: "C'est vrai qu'on travaille depuis 20 ans avec notre éclairagiste mais nous ne sommes pas à plaindre de jouer pour Rock en Seine, de plus lorsqu'on joue sur scène on ne voit pas les lumières, c'est une fois le concert filmé ou photographié qu'on apprécie l'esthétique du travail, pour nous ça ne change rien à l'adrénaline!").

Non loin d'être contente de les découvrir par la suite en live (et non je n'avais encore jamais vu Dionysos sur scène), malgré la pluie, un super concert avec un public heureux de les voir sur la grande scène de Rock en Seine. Comme a son habitude Matthias et son petit format "brut de coffre" traverse sur le ventre l'assistance pour se retrouver au niveau de la régie son, une centaine de mètres devant la scène, et chanter dans un mégaphone, et sous les yeux éberlués d'un employé de la Sécurité (ils sont fous ces artistes!) J'avais de mon côté zieuté sur  internet quelques extraits live de ce groupe à la réputation très festive sur scène. Et effectivement un chouette concert !
 

Après cela je suis retournée voir de plus près SIGUR ROS sur la scène de la Cascade (lesquels j'avaient déjà vus lors d'un festival avec Radiohead en tête d'affiche il y a quelques années). La voix du chanteur toujours aussi curieuse et des arrangements plus qu'oniriques. Un moment sympathique au milieu d'une marrée humaine, à l'oreille attentive. A faire également si vous souhaitez un jour passer un moment reposant et féerique.

Je suis, entre deux, passée récupérer l'appareil photo d'une collègue chez Canal +, donc j'ai du m'absenter du site et me re-motiver malgré la fatigue et le sale temps je ne souhaitais pas rater le concert de PLACEBO, ce groupe que j'ai commencé à écouter dès l'adolescence et qui musicalement parlant m'a apporté quelques influences. La formation a changé depuis quelques années: Brian Molko avait recruté un nouveau batteur et un nouveau bassiste, et je me suis arrêtée d'écouter les sorties d'album à partir de:  "Meds"(Sortie en 2007), que j'ai dans ma discothèque. Sur scène le chanteur franco-anglais, comme on le sait, parle parfaitement français et accepte de jouer ses vieux tubes tirés des premiers albums, écrits pourtant à l'adolescence. Ce fut un des rares concerts je dois dire, où j'ai reconnu "tous" mes titres préférés de l'époque et dont j'en site quelques uns: 

"Every me, every you (dans les 1er titres joués),I know, Teenage Angst, Bitter End, Slave to the Wage, ect…"  Au moins un concert de rattrapé, en ce qui me concerne, et après toutes ces années d'hésitation à voir Placebo en festival !

SAMEDI 25 AOUT 2012:

Le lendemain on remet ça avec une amie qui cette fois-ci m'accompagne sur le site en tant que festivalière. Arrivée vers 17h sur les lieux je jette une oreille à Maxïmo Park sur la Grande scène avant de me diriger vers la Scène de la Cascade où une affiche curieuse bas son plein: Caravan Palace, ce rock plus que festif. Mais il est déjà l'heure de l'interview des Crâne Angels donc je reprends la direction de l'espace VIP derrière la Grande scène.

Une brève orgie de bonne humeur qui m'avait laissée sur ma fin la veille puisque j'étais arrivée en retard pour assister à la totalité du set proposé par le groupe. Même si le mélange des voix, inspiré de bien des styles rock, mais dont le 1er album a été comparé à du Arcide Fire ou encore du Beach Boys, est très esthétique et porteur, ils n'ont jamais eu aucune expérience dans des chorales et le revendiquent. Leur dernier album le "Sylphide de Brighton" a été enregistré dans la région bordelaise et ils ont un E.P en préparation qui sortira prochainement: "Duhort Bachen", aux 5 titres "incisifs" qu'on ne devrait plus tarder à pouvoir écouter.

Le samedi après-midi j'ai eu le plaisir de faire la connaissance de quelques uns de leurs membres (Isa, Sylvain, Micka, Vincent et Alex) du côté de l'espace V.I.P (lequel j'avoue avoir un peu snobé pendant le reste de mon séjour, car je voulais profiter d'un maximum des concerts). Merci à eux en tout cas pour leur bonne humeur !

CRÂNE ANGELS

Voici leur interview (le lendemain après leur live):

"Bonjour aux membres de Crâne Angels, pouvez-vous nous présenter votre groupe? Faire une petite genèse et nous dire comment vous vous êtes formés?"

"Nous sommes 10 à l'heure actuelle, le groupe a débuté et il y a 5 ans (en 2007) au sein du collectif Iceberg, on a commencé à 6 et on a été 13, voir 50 sur une date. A la base on a commencé à 6 avec une guitare acoustique, c'était pour s'amuser et on chantait du mieux qu'on pouvait sur des morceaux que j'avais proposés. Tout a commencé à la patinoire. On s'est regroupés à la patinoire mais il se trouve qu'on était moins nuls en musique! "(rires)

"Parlez-nous de votre premier album? Qui est ce Sylphide de Brighton? Si vous deviez vous adresser à l'internaute pour lui dire d'acheter cet album et pas un autre que lui diriez-vous?"

"C'est toujours réduire le Sylphide de Brighton que de le parler, le Sylphide de Brighton se vit! Ce sont des expériences. On est assez fumeux là-dessus on a peur de trop le décrire. Allez voir par vous même sur notre page facebook.

On a enregistré cet album un peu partout dans des salons chez les uns et les autres. C'est fait maison, auto-produit, et notre excellent ingé-son Cyril a bossé dessus.

Et pour l'acheter on dira que c'est le plus beau dans les bacs (une très belle couverture ceci dit), et internaute si tu as aimé Phill Collins achète le! (rires) C'est vrai qu'on aurait peut-être pas du faire un chef d'oeuvre dès le début, on a placé la barre tellement haut! Après un seul album on est déjà des légendes en tout cas et le prochain album sera encore mieux (rires). Plus sérieusement le premier album ça faisait 3 ans qu'on répétait les mêmes chansons on est passé par plein de set différents, du tout acoustique à l'électrique complètement débile. Sur le prochain E.P on trouve déjà plus un contrôle et une réflexion en sois."

"Qu'est ce que ça représente pour vous de faire l'ouverture de Rock en Seine pour la première fois? Le concert s'est-t-il bien passé? Avez-vous déjà eu des échos? Une préférence avec les Solidays?"

"C'était aussi bien que le concert de Queen à Wembley, voir mieux que celui de Placebo hier(rires) Il a du s'inspirer clairement de notre jeu de scène! vous avez vu? 

Sinon faire l'ouverture c'est "tranquille", tu ouvres la porte et y a 10000 personnes devant, c'est comme dire bonjour, c'est bien beau mais il fait faire la conversation ensuite. On était un peu  le lubrifiant de la soirée (rires). Sur les Art Rock ils ont dit que c'était la claque de l'année, époustouflant!  Philippe Manoeuvre a acheté mes sous-vêtements je crois…Et Kurt Cobain s'est réveillé. Mick Jagger et Bob Dylan aussi (rires). Moi j'ai vu un nuage en forme de Jimi Hendrix me faire un clin d'oeil pendant le concert !

Solidays c'était sous la pluie, on jouait sous un chapiteau et tout le monde a du nous écouter en se mettant à l'abris, en attendant le concert de Charlie Winston. Il y a même un blogger qui a dit "nous avons préféré affronter la pluie que de subir ça", mais comme il venait voir Charlie Winston on lui a pardonné."

"Petit retour en arrière: Comment se passe le début des prestations pour un groupe constitué d'une aussi grosse équipe que vous? On se sert dans les caves de Bordeaux?"

"On est serrés et à moitié nus, la température monte, on a moins de micros, on utilise moins de matériel, mais on aime bien cette proximité aussi avec le public. Un de nos meilleurs souvenirs c'était au Tikito à paris, on y joue plus trop souvent mais c'était un de nos premiers concerts sur paris, c'était dans une cave mais c'était blindé de monde et ça s'est super bien passé. Finalement 2 ans après on est revenus et ce fut notre plus mauvais souvenir il n'y avait personne! Sinon pour les caves et les bars on aime bien les endroits où on ne s'entend plus et où même le public se met à hurler. Ce sont des conditions qu'on connait déjà en répétition. On ne se définie pas non plus comme une chorale. On a juste une expérience de groupe à 10. Les égos s'entre-choquent (rires) et regarde même le leader s'est fait manger.

Mais honnêtement pour parler d'égos de rockeurs ça fait depuis hier qu'on est dans les loges et on a rencontré que des crèmes dans les groupes présents (sauf Brian Molko qui a son vigile)"

"Comment se passe justement la scène bordelaise?"

"C'est notre laboratoire. On a pour la plupart des groupes respectifs à côté donc on nous connait."

"Quels sont les projets du groupe?" 

"On a une petite tournée en Novembre en France. Sinon on ira peut-être en Belgique et en Suisse. On sortira un nouvel album tous les automnes pour Halloween. Comme concert parisien on passe aux "Primeurs de Massy" début Novembre."

"Je sais qu'il est difficile de répondre à la question des influences musicales, donc une seule question: après avoir repris "Attila" de Weezer, quelle nouvelle reprise pourrait bien vous tenter?"

"Nous avons tellement envie de faire des reprises à nous tous qu'on avait pensé à faire un album avec une reprise respective par personne. Mais quand on sera riches et qu'on pourra payer les droits d'auteur! (rires) Sinon on avait fait un album de reprises chez Iceberg, ou quelques uns d'entre nous reprennent des titres comme les Beattles, Scorpion. Au début Iceberg c'était vraiment un collectif de musiciens et dessinateurs mais avec le temps ça s'est plus axé sur la musique, même si la plupart de nos amis sont dessinateurs et que c'est comme ça qu'on a pu faire nos affiches et nos pochettes d'album. Donc on reste en contact mais moins d'événements s'organisent autour de ce collectif."

"On compare vos influences à celles des Beach boys et Arcade Fire, malheureusement ils ne sont pas présents cette année sur Rock en Seine, alors qui parmi la programmation selon vous pourrait se rapprocher le plus de votre style musical?" (Je dois dire que j'avais déjà mon idée en tête avec les Bewitched Hands, mais comme il se trouve qu'ils étaient à côté de nous j'ai eu du mal à "lâcher mon morceau").

"Au tout début on écoutait pas mal ça oui. Mais c'était au tout début. Le E-P il y aura plus de guitares à la Sonic Youth. Mais après c'est aux gens de dire à quoi ça leur fait penser.

On a joué avec Jason Lytle, le chanteur de Grandaddy, on adore sa musique. Ca fait quand-même partie des influences communes même si on ne compose pas du tout la même chose. Il arrive parfois qu'on nous compare à des références un peu surprenantes mais on aime bien découvrir aussi ce qu'on nous dit, même si on refait pas de la musique pour ressembler à un groupe en particulier. En plus on est plein, donc du coup c'est très éclectique et nous même nous avons un fort esprit de contradiction."

De retour pour Bewitched Hands que je ne souhaitais pas louper et que j'avais déjà été voir en concert l'année dernière à la Cigale j'en profite pour découvrir en live  quelques titres de leur deuxième album:" Vampiric Way". Un groupe rémois qui avait défié la chronique lors de la sortie de leur premier album: "Birds and Drums" en 2010. L'album est chez moi. (L'affiche chez Sophie ! ). Les membres du groupe m'avaient paru assez timides sur scène, il m'a semblé leur trouver plus d'assurance quelques mois plus tard à l'occasion de ce festival. Je conseille en tout cas de les découvrir pour ceux qui ne connaissent pas encore. (J'espère un jour les filmer et faire leur connaissance pour l'émission, je les ai pourtant croisés en interviewant Crâne Angels, on s'est fait "évincés" du territoire pour une photo de groupe ! …"Sans rancune les gars de Bewitched Hands, c'était pour la bonne cause et j'aime votre musique".)

Par la suite nous sommes allées visiter les différentes "attractions" proposées sur le site, notamment "Rock n'roll Circus", avec le fameux concours de rodéo sur une vache synthétique version "manège infernal". Pas de prise au sérieux pour les quelques courageux qui osent s'aventurer sur cet engin tout droit sorti des cauchemars country. Puis juste après nous avons eu la chance d'assister au show d'un couple d'acrobate (dont je n'ai hélas pas retrouvé le nom). Délice sportif et artistique visuel. Bravo à leur belle performance. Ils se reconnaitrons (si jamais) sur les photos"

Par la suite est venu un petit break du côté de l'exposition "RockARt", cette exposition qui fusionne artiste peintre-graphistes et groupes de rock, avant d'aller découvrir les Black Keys, le groupe tant attendu, sur la grande scène ( Et surtout leur tube tout droit tiré du 3eme album qui les a fait connaitre sur la scène internationale: "Lonely Boy").Un concert éclectique en ambiances rock indé, et fort agréable à écouter.

Pour ceux qui ne connaissent pas le principe de l'exposition les futurs groupes présents sur l'édition du festival choisissent chacun un artiste qui aura 3 semaines pour créer une affiche pour eux. Une très belle exposition éclectique de 62 sujets. J'y suis retournée de jour le lendemain dimanche. Et en attendant d'y voir plus clair de jour voici quelques photos ludiques prises avec ma collègue.

 -THE BLACK KEYS-

Leur dernier album, El Camino, est sorti le 5 décembre 2011.

DIMANCHE 26 ÂOUT 2012:

De retour sur le site je rejoins cette fois-ci plusieurs amis venus assister le soir au concert de GREEN DAY.

En attendant le moment tant désiré on retourne s'amuser un peu les organes oculaires et titiller un peu l'imagination graphique au sein de l'exposition ROCK ART, cette fois-ci de jour.

"Petite parenthèse musicale" du côté de la scène de l'industrie avec ce groupe de Caen "The Lanskies" récemment relancé dans le box-office avec leur tube "A Back Holiday", sur lequel tout le monde se remue à la fin du concert. Il était question de les interviewer pour le blog avant le concert de l'après-midi mais l'interview a dans un premier temps été repoussée, puis annulée après leur concert (messagerie blindée de leur manager je vous laisse deviner la suite, itv sur le mouv. , début peut-être de la célébrité, donc plus le temps ect…) Peu importe je suis ici pour profiter du festival et non pour courir après les artistes  (ni Paparazzi ni Groupie comme on dit ! )

Qui plus est ce léger incident m'aura au moins permis d'assister au concert des Dandy Warhols !

Lanskies :

The Dandy Warhols :

Petit break casse-croûte par la suite en écoutant Grandaddy sur la scène de la Cascade.

Puis on se tient prêts pour le concert des GREEN DAY, et on observe un peu autour de nous qui se tient dans l'assistance pendant le live de SOCIAL DISTORSION, qui pour le coup fait office de première partie.  (On remarquera toujours un groupe de bretons avec un drapeau dans le lot ! il me semble même avoir vu un moment donné 2 drapeaux dans le même temps!)
 

 GRANDADDY :

SOCIAL DISTORSION :

-GREEN DAY-

Punk- concert de 2h, qui a terminé étrangement (certainement les contraintes de temps du dimanche soir!) mais avec une ambiance de feu tout le long et des groupies en larmes au premier rang de la grande scène. N'étant pas particulièrement une addicte du groupe même s'il existe depuis des années ce fut tout de même une super occasion de découvrir,(avec une Linda Lamas derrière moi en furie).

Chouette soirée qui a fini tard au point de louper les métros du dimanche soir. (A prévoir les prochaines fois le Noctillien 12 qui nous rapatrie directement du côté opposé de Saint Cloud). Bonheur urbain que de mettre 1h30 à rentrer chez soi ! mais qu'importe puisque les oreilles et le coeur sont eux satisfaits !

Merci Rock en Seine. Resterait néanmoins à décoincer peut-être un peu les festivaliers parisiens mais je garderai un très bon souvenir de ce week-end musical intense.

A l'année prochaine !

BlackTong ( alias M. Ayrault )